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ToggleDécouverte des plus jolis joyaux de l’ancienne capitale impériale en 5 jours
Kyôto est une grande ville située sur l’île de Honshū, dans la région du Kansai, à seulement 2 h de Tokyo, en train. Ancienne capitale du Japon, elle regorge d’emblématiques lieux historiques. Nombreux sont les temples, sanctuaires et monuments classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. Elle est l’une des destinations les plus appréciées des voyageurs grâce à son charme traditionnel et son authenticité. Vous souhaitez réaliser une escapade au sein d’un Japon ancestral ? Visiter Kyôto en 5 jours, c’est possible et on vous dévoile notre lot de sites à ne surtout pas manquer.
Jour 1. Passer sous les 10 000 torii de Fushimi Inari Taisha
Vous êtes arrivés, ça y est, l’aventure démarre pour vous dès maintenant. C’est parti pour visiter Kyôto en 5 jours ! Pour bien commencer la journée, quoi de mieux que de passer sous les milliers de torii. Ils constituent un agréable chemin à travers la montagne de la divinité Inari ? Pour cette randonnée qui vous attend, on vous conseille une bonne paire de baskets ainsi qu’un sac à dos et… en route !
Fushimi Inari, situé au sud de Kyôto, est le sanctuaire shinto le plus populaire du pays. Il fait souvent la couverture des guides touristiques. Dédié à la déesse Inari, divinité des céréales et plus particulièrement du riz, du commerce et de la fertilité. On l’associe également à la gardienne des maisons.
La visite est totalement gratuite et les lieux restent ouverts vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Cela permet de réaliser un parcours nocturne ou aux aurores. C’est l’endroit parfait si vous souhaitez observer un joli lever ou coucher de soleil à travers les milliers de torii de couleur vermillon.
Pour accomplir l’ascension de 233 mètres, il faut compter 2 heures avant d’atteindre le sommet de la montagne. Ce n’est pas de tout repos, mais le spectacle qui s’offre à vous durant et à la fin de cette longue montée en vaut le détour. Sur votre chemin, vous tomberez sur des petits sanctuaires avec d’autres torii, mais, de tailles réduites cette fois-ci. Des statues de renards font aussi partie du paysage dans l’enceinte des sanctuaires. Ils sont désignés comme étant les messagers de la déesse Inari.
Arrivé à mi-chemin de votre parcours, à l’intersection Yotsutsuji, vous pourrez contempler une très belle vue sur la ville de Kyôto.
Autour d’un temple classé patrimoine mondial de l’UNESCO : Kiyomizu-dera
Prenez encore de la hauteur en vous dirigeant aux pieds des montagnes. À l’est, niché dans les collines boisées, on retrouve l’un des plus célèbres temples du Japon, le Kiyomizu-dera. Véritable vestige historique construit en 788, vers la fin de l’époque Nara, il est un complexe de temples bouddhistes et shinto. On le surnomme « le temple de l’eau pure » par sa proximité avec les chutes de la cascade d’Otowa. Visiter Kyôto vous donnera la chance de découvrir plusieurs sites classés patrimoine mondial de l’UNESCO comme celui-ci en 1994.
L’une de ses caractéristiques importantes est sa plateforme en bois. Elle est reliée à la salle principale du pavillon. Située à 13 mètres au-dessus de la colline en contrebas, elle propose aux visiteurs un panorama à 360 degrés sur la ville. De même, vous pouvez aussi observer une nature qui change au gré des saisons. Au début du printemps, ce sont les sakura qui donnent une touche de couleur rosée au paysage. Une nature verdoyante prend place en été. Puis, une jolie palette de couleurs orangées et rouges prend le dessus en automne.
En pénétrant dans la salle principale du temple, vous pouvez admirer la beauté de la statue Kannon qui orne les lieux. Dans la religion bouddhiste, Kannon est la divinité de la compassion et de la miséricorde. Le monde la vénère pour sa capacité à soulager les maux et la souffrance du monde.
Visiter Kyôto et entrer au cœur de l’histoire avec le quartier de Gion
Rendez-vous maintenant au centre de Kyôto. Ici se trouve le quartier traditionnel de Gion. Il s’étend de la rivière Kamo-Gawa à l’ouest, jusqu’au sanctuaire Yasaka-Jinja à l’est.
Ses petits commerces et restaurants aux façades typiques sont très populaires. Avec ses étoiles ruelles, il conserve l’allure d’un Japon d’antan.
Très prisé des voyageurs pour son côté authentique, le quartier de Gion renferme un autre aspect qui attire la curiosité. On note notamment : Les geishas et leurs apprenties, les maïko, reconnaissables grâce à leurs magnifiques kimonos et leur maquillage blanc distinctif. Il n’est pas rare de croiser quelques-unes d’entre elles au détour de certaines ruelles. C’est le cas à Hanami-kôji où l’on retrouve des salons de thé dans lesquels elles travaillent.
Des précautions à prendre concernant les geishas
Prenez garde ! Il est très intéressant de créer son lot de souvenirs à travers des photographies prises durant son voyage. Concernant les geishas, nous vous déconseillons de les prendre en photo, surtout sans leur consentement. Nombreux sont les touristes qui se précipitent avec leur appareil lorsqu’ils voient une geisha rentrer ou sortir d’une maison de thé.
Kyôto est la ville la plus visitée au Japon après Tokyo. C’est pourquoi son nombre de visiteurs étrangers ne cesse d’augmenter chaque année. Cette progression rapide du tourisme a cependant certains effets néfastes. Un grand nombre de touristes s’émerveillent devant les geishas et maïko. Ilsse prennent pour des « paparazzi » et importunent ces dernières de façon insistante pour obtenir des photos.
La mise en place de restrictions durcies à Gion
Depuis 2019, il existe une loi interdisant de photographier les geishas en pleine rue, sans leur consentement. Si vous le faîtes, vous vous verrez attribuer une amende allant jusqu’à 10 000 yens (environ 60 euros). Malheureusement, cela ne semble pas freiner certains visiteurs qui persistent davantage depuis la réouverture des frontières japonaises en octobre 2022.
De nouvelles mesures sont mises en place depuis le 1er avril 2024. On parle cette fois-ci d’une interdiction de circuler au sein de certaines ruelles privées de Gion. Isokazu Ota, responsable du conseil local de Gion, s’exprime sur les faits : « Nous ne voulons pas faire cela, mais nous sommes désespérés ». La rue Hanami-kôji fait preuve d’exception et reste accessible aux touristes.
Jour 2. Admirer l’imprenable pavillon d’or : Kinkaku-Ji
Aux pieds des montagnes, à l’extrémité nord-ouest de Kyôto, se trouve un célèbre bijou de l’ancienne capitale : le temple Kinkaku-ji qui signifie « Pavillon d’Or ». Ce dernier est également inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1994. Il semble flotter au-dessus d’un étang miroir, qui reflète l’image du pavillon orné de feuilles d’or.
L’édifice a été bâti à la fin du XIVe siècle sous les ordres du shōgun Yoshimitsu Ashigaka (1358-1408). Il voulait en faire sa demeure pour le reste de sa vie. Ce dernier décéda quelques années plus tard. C’est son fils, Yoshimochi qui décida de transformer l’endroit comme temple Zen pour l’école Rinzai. Victime de plusieurs incendies au cours du temps, ce lieu connaît diverses reconstructions tel un phœnix qui renaît de ses cendres. Le dernier incendie en date est celui de 1950. À la suite de cela, il fut reconstruit en 1955. Il n’est pas rare que le Kinkaku-Ji s’offre une nouvelle beauté pour entretenir sa brillance. La dernière rénovation date en effet de l’automne 2020.
Il fait partie des endroits qui offrent aux visiteurs divers paysages en accord avec les saisons qui se succèdent. Au printemps et en été, c’est accompagné d’une nature verdoyante qu’on peut l’observer. En automne, il épouse les couleurs vives des érables de couleur rouge et orangé. L’hiver, si vous êtes chanceux, ce sera le moment de contempler le temple. Une couche de neige entourée d’une eau glacée le recouvre généralement.
Visiter Kyôto rime avec lève-tôt. Il est fortement conseillé de faire ce genre de spot touristique de bon matin, pour bien commencer la journée en évitant l’afflux.
Immersion dans la forêt de bambous d’Arashiyama
Toujours à l’ouest de Kyôto, près du pont Togetsukyo, place à une virée nature dans la bambouseraie d’Arashiyama. C’est un endroit très agréable, à l’écart des grandes foules, qui agit comme une transition intéressante. Les vastes forêts scindent l’urbanisation très géométrique du cœur de la ville. Ces dernières tapissent à perte de vue les montagnes de Sagano.
Le magnifique panorama d’immenses bambous qui s’y reflète en fait d’un chemin très prisé par les photographes. Son accès est totalement gratuit, ce qui en fait un atout non négligeable.
Cette balade reposante au cœur de la verdure, loin du quotidien, attire un grand nombre de personnes. Il faut donc s’armer de patience pour capturer de jolis instants, sans touristes autour. Si vous en avez l’occasion, évitez de vous y rendre en week-end. Vous ne serez pas les seuls à vouloir vous ressourcer hors du centre bruyant.
Visiter Kyôto passe aussi par ces petits moments de calme et de connexion avec la nature qui vous entoure.
Iwatayama : la montagne aux singes
Visiter Kyôto, c’est aussi découvrir la faune et la flore qui s’y trouvent. Toujours dans le quartier d’Arashiyama. À quelques mètres de la sortie du pont Togetsukyo, situé sur une petite montagne appelée Iwatayama, se trouve un parc aux singes. Une jolie vue sur l’ancienne capitale nippone accompagnée de macaques japonais dans leur habitat naturel vous attend.
Un petit sentier balisé composé d’escaliers vous mènera en une vingtaine de minutes jusqu’au sommet de la montagne. Durant votre ascension, ouvrez l’œil, ces petits malins aiment beaucoup se cacher dans les arbres. Ils aiment aussi vous accompagner durant votre marche.
Bravo, vous êtes arrivés au sommet ! C’est ici que vous y observerez de nombreux singes qui se prélassent, mangent ou en train de réaliser leurs plus belles acrobaties sur la grande plate-forme. Vous pourrez pénétrer un petit baraquement. À l’intérieur, il est possible d’acheter des petits sachets de cacahuètes ou de fruits. Ces petites friandises vous permettent de les approcher au mieux en les nourrissant.
Attention ! Comme beaucoup de singes, ils sont connus pour leur caractère parfois imprévisible. Nous vous conseillons donc d’être prudent et de respecter une certaine limite avec eux. De nombreux panneaux rappellent d’être vigilant et de ne pas les provoquer en soutenant le regard. Par exemple, ils peuvent le prendre comme une provocation.
Rassurez-vous, la plupart sont très gentils. Il est possible de se tenir près d’eau afin de réaliser des photos tout en restant calme.
C’est un lieu à découvrir avec vos enfants afin d’observer et nourrir ces petits rigolos (sous surveillance) pour leur plus grande curiosité !
Jour 3. Yasaka-Jinja : un des sanctuaires les plus célèbres de Kyoto
Retour au quartier de Gion et plus précisément à l’est. On y retrouve le sanctuaire shinto Yasaka-Jinja, dédié au dieu des océans appelé Susano. Vous ne risquez pas de le rater avec son imposante porte d’entrée à deux étages de couleur vermillon.
Il est commun pour les Japonais de venir tirer les grosses cordes du sanctuaire afin de faire sonner les cloches. Réaliser ce geste leur permet d’attirer les bonnes grâces. Tentez vous aussi l’expérience !
Le sanctuaire est renommé pour le festival de Gion, appelé Matsuri. Il se déroule chaque année durant tout le mois de juillet. On y fête le solstice d’été. Les deux plus grands jours sont :
- – le 17 juillet avec le Saki Matsuri (fête d’avant) ;
- – le 24 juillet avec le Ato Matsuri (fête d’après).
C’est à ce dernier moment que déambulent le long des rues principales de la ville les 34 chars richement décorés.
Visiter Kyôto sans passer par Yasaka-Jinja ? Impossible ! L’endroit est ouvert 24 h/24, ce qui est très intéressant. Vous pourrez ainsi très bien le visiter en début, mais aussi en fin de journée lorsque vous repasserez devant. La nuit tombée, les centaines de lanternes du bâtiment central s’illuminent. Cela vous donnera l’occasion de le découvrir sous deux ambiances différentes.
Le parc Maruyama et ses jolis jardins
Après un temps de visite, place à un moment de détente et de zénitude près de Yasaka-Jinja. Vous trouverez le joli parc Maruyama. C’est en 1886 de l’ère Meiji qu’il fut construit comme premier parc de Kyôto. Visiter Kyôto est l’occasion rêvée pour passer un moment unique dans une nature resplendissante.
Le parc compte jusqu’à 800 arbres de cerisier. Cela en fait un lieu très prisé au début du printemps. Pendant la période des Hanami (fin mars à début avril), les Japonais célèbrent le début de la nouvelle saison. Pour cela, ils profitent des arbres fleuris et de la beauté des fleurs au cours d’une promenade ou d’un pique-nique.
Le sanctuaire Heian Jingu
Au nord-ouest de Kyôto, est situé un autre édifice de l’ancienne capitale japonaise, le sanctuaire aux cerisiers pleureurs, le Heian-Jingu. À travers cet endroit, plongez dans l’histoire que renferme ce lieu et le vaste espace qui l’entoure.
Impossible pour vous de le rater ! L’immense torii rouge vif d’une hauteur de 25 mètres annonce sa présence. Il donne le ton avant même d’y pénétrer.
Véritable vestige, il fut construit en 1895 pour la célébration du 1100e anniversaire de la ville de Kyôto. Ce sanctuaire est une réplique aux deux tiers du palais impérial de la période Heian, qui se situe à l’est de la ville.
Des évènements s’y déroulent chaque année. Parmi eux, le célèbre festival des anges appelé Jidai Matsuri qui a lieu le 22 octobre. Les participants portent des costumes historiques de toutes les périodes de l’histoire japonaise afin de les mettre en valeur.
Début juin, le soir du 1er et du 2 nous avons les danses Nô Takigi. La danse qui est exécutée, le nô est l’une des plus anciennes danses du Japon. C’est à travers le théâtre nô que les histoires du passé sont mises à l’honneur.
À savoir que la visite de l’enceinte est gratuite, cependant l’accès aux jardins est payant.
Jour 4. Le palais impérial de Kyôto : ancienne résidence de l’Empereur
Durant votre séjour, ne manquez pas la visiter du palais impérial de Kyoto. Localisé au centre de la ville, il se dresse au cœur du parc Kyoto-Gyoen mesurant 63 hectares.
Le palais fut la résidence des empereurs japonais à partir de l’époque Heian, en 794, et ce jusqu’à la restauration de Meiji en 1868. Depuis, il est la maison secondaire pour l’empereur et sa famille lorsqu’ils viennent en visite à Kyôto.
Ce site touristique forme un grand rectangle composé de plusieurs bâtiments, parmi eux se trouvent :
- – Le Shishinden : le bâtiment principal avec la salle d’honneur.
- – Le Seiryoden : avec « la salle rafraîchissante » où l’empereur gérait les affaires courantes.
- – Le Kogosho : bâtiment utilisé pour les cérémonies et audiences impériales.
- – Le Ogakumonsho : la salle d’études où l’on pratiquait la poésie.
Visiter Kyôto en découvrant des lieux accessibles gratuitement ? C’est tout à fait possible ici. L’entrée est gratuite aux visiteurs, c’est un endroit idéal pour se ressourcer avec une balade autour de ces vestiges anciens.
Réservez votre visite guidée de 1 heure en anglais. Pour cela, rendez-vous directement à l’agence de la famille impériale aussi appelée Kunaicho, munie de votre passeport. Cela est également possible en se rendant sur le site web de l’agence de la famille impériale. Vous trouverez des informations concernant la suspension des visites certains jours de l’année.
🌸 Un autre palais impérial se trouve dans l’actuelle capitale du pays, Tokyo. Pour en savoir plus le concernant, consultez dès maintenant notre article sur le Top 8 des lieux à visiter à Tokyo.Déguster les spécialités culinaires japonaises au marché de Nishiki
Visiter Kyôto en 5 jours va vous ouvrir l’appétit. C’est l’occasion pour vous de découvrir une autre touche d’authenticité. Rendez-vous au marché de Nishiki dont le premier magasin a ouvert en 1310. L’ouverture officielle, quant à elle, date de 1615. Là, vous pouvez déambuler dans l’étroite rue de 400 mètres de long dans laquelle on trouve de nombreuses étales variées de :
- – produits locaux et saisonniers ;
- – poissons frais et fruits de mer ;
- – sucreries traditionnelles ;
- – thé ;
- – brochettes ;
- – glaces ;
- – légumes ;
- – produits artisanaux ;
- – ustensiles de cuisine…
Ce vaste marché est une des activités phares à Kyoto, pour le plus grand bonheur de vos papilles. Il est mal vu de manger tout en marchant au Japon, mais une petite exception à la règle se fait au marché de Nishiki.
Ici, vous avez la chance de pouvoir faire une balade gustative en goûtant de nouvelles saveurs. Un voyage culinaire vous attend à travers ces petits commerces implantés depuis des générations et des générations pour certains. Chacun d’entre eux a sa propre histoire et son propre savoir-faire qu’il transmet à ses visiteurs depuis des siècles.
N’ayez pas peur de découvrir des aliments qui vous sont inconnus, au contraire ! C’est le moment de tenter des expériences, vous aurez de belles surprises. Les vendeurs aux abordes de leurs stands distribuent quelques échantillons pour vous permettre de goûter avant d’acheter.
Veillez à avoir de l’argent liquide sur vous. Comme beaucoup de lieux au Japon, l’utilisation de la carte bancaire n’est pas proposée ici.Le château Nijo-jo : l’édifice du shogunat Tokugawa
Après une pause gourmande au marché de Nishiki, place à une visite au château Nijo-jo.
Une riche histoire
Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1994, il fut construit en 1603 par le premier shōgun de la période Edo, Ieyasu Tokugawa (1543-1616). Ce dernier l’a fait construire pour y résider lors de ses déplacements à Kyôto. Son petit-fils Iemitsu quant à lui s’occupa d’agrandir le domaine, comme on le connaît aujourd’hui.
Cet héritage historique couvre une superficie de 500 mètres d’est en ouest ainsi que 400 mètres du nord au sud. Trois zones le composent :
- – le Honmaru : cercle de défense principal ;
- – le Ninomaru : cercle de défense secondaire ;
- – les jardins environnants.
Tout autour du château, retrouvez :
- – de grandes fortifications en pierres ;
- – des douves profondes qui renforcent l’effet de grandeur et de domination des shoguns à l’époque.
L’immense porte Karamon, observable sur l’ouverture du palais Ninomaru marque l’attraction principale du château.
Le palais Ninomaru
Le palais Ninomaru tient sa renommée grâce à son architecture. Il est composé de plusieurs bâtiments reliés entre eux par des corridors aux planchers « rossignols ». Les salles sont très joliment ornées au niveau des plafonds et des portes.
Après cette visite, partez à la rencontre des somptueux jardins qui forment une promenade reposante autour de l’édifice. Ce paysage naturel traditionnel accueille un étang. Autour de celui-ci, nous avons :
- – des pierres décoratives ;
- – de nombreux arbres présents, notamment les grands pins taillés avec minutie.
Vous l’avez maintenant compris, visiter Kyôto, c’est découvrir de grands lieux historiques. Comme beaucoup de sites renommés, le château de Nijo-jo attire beaucoup de visiteurs chaque année. Il faut donc bien souvent braver la foule, mais cela en vaut le détour.
En ce qui concerne son accès : soyez vigilants, car le site est fermé les mardis de juillet/août et décembre/janvier. Il se trouve également fermé du 26 décembre au 4 janvier.Ponto Chō, le centre de vie nocturne
Après une longue journée riche en visites et découvertes, quoi de mieux qu’une petite virée nocturne dans le quartier de Ponto Chō ?
Une fois la nuit tombée, une atmosphère apaisante tombe sur l’allée de 500 mètres située près du quartier de Gion. Elle est séparée des grandes rues Hanami-kôji et Shirakawa par la rivière Kamo. Authentique, elle se compose de pavés et de bâtiments traditionnels en bois aux allures d’antan.
L’allée se réveille lorsque les lanternes de la rue s’illuminent. Cela devient alors un lieu animé où il est bon de passer du temps. Là-bas se trouvent :
- – de nombreux restaurants ;
- – des maisons de thé ;
- – des bars izakaya ;
- – des enseignes qui proposent de déguster un barbecue à la Japonaise, yakiniku.
C’est un endroit qui se révèle idéal pour se restaurer et passer un moment convivial. Visiter Kyôto et surtout à la nuit tombée vous permet de profiter d’une ambiance décontractée autour d’un verre. Les Japonais aiment beaucoup sortir le soir après le travail afin de relâcher la pression.
Il est conseillé de réserver à l’avance si vous souhaitez être sûr d’avoir une place dans les coins les plus populaires et prisés. Notamment, dans les restaurants avec leur terrasse sur pilotis qui offre une belle vue sur la rivière Kamo.
Le quartier est également connu, car il n’est pas rare d’apercevoir des geishas avec leurs apprenties maïko. Elles rejoignent discrètement les salons de thé aussi appelé ochaya où elles exercent.
Jour 5. Ōtsu et les rives du lac Biwa
Véritable porte d’entrée sur le lac Biwa, la charmante ville de Ōtsu se situe à quelques kilomètres à l’est de Kyôto.
Visiter Kyôto en 5 jours vous laisse le temps de découvrir ce petit coin à seulement 15 minutes en train. En route pour une petite escapade entre verdure et spiritualité !
Escapade à Ōtsu à 15 minutes de Kyôto
C’est à l’époque Heian (794-1185) qu’on y construisit d’importants temples bouddhistes à l’image de la grandeur de son passé.
Parmi eux, on compte le Enryakuji situé au sommet du mont Hiei fondé en 788 par le moine Saichô. Il fait partie des 3 000 temples nichés sur ce mont devenu un endroit sacré. Ce monastère revêt des aspects importants dans l’histoire du Japon. Considéré comme un lieu majeur du bouddhisme de la secte Tendai, il est aussi inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1994.
Le temple étant situé au sommet de la montagne, il faut compter 1 h 30 de marche pour y accéder. Cependant, une autre solution plutôt sympa vous attend : une ascension en funiculaire, ça vous tente ?
Une fois en haut, c’est une superbe vue sur le lac Biwa qui s’offre à vous. Il faudra marcher quelques minutes avant d’atteindre le Enryakuji. Celui-ci se fond à travers une nature verdoyante composée de grands arbres.
Le temple est constitué de trois parties, reliées entre elles par des sentiers :
- – Tôdô-chiku
- – Saitô-chiku
- – Yokawa-chiku
Nous vous conseillons de venir tôt le matin pour avoir le temps de visiter les trois zones.
Les lacs environnants
Après de riches découvertes avec la visite des temples, que dites-vous de flâner un peu sur les rives du lac Biwa ? Des bateaux proposent aux touristes des promenades à partir du port d’Ōtsu.
À noter également que le week-end et les jours fériés, il est possible de faire des croisières sur le lac à bord du Michigan. Le bateau à aubes vous transporte avec lui durant 1 h 30. À bord se trouvent des jumelles gratuites qui vous permettent d’observer les horizons.
Pour ceux qui décident de partir durant l’automne, le deuxième lundi du mois d’octobre est organisé le Ōtsu Matsuri. Profitez d’un festival datant de l’époque d’Edo haut en couleur. On y voit défiler de grands chars appelés Yamahiki sur lesquels sont exposées des marionnettes mécaniques traditionnelles appelées Karakuri.
👉 Envie d’informations approfondies concernant Ōtsu ? Nous vous proposons cette riche vidéo de Ichiban Japan. C’est un vidéaste YouTube qui dépeint le Japon en long, en large et en travers :
Visiter Kyôto en 5 jours : un séjour riche en surprises
Visiter Kyôto en 5 jours, c’est possible et on vous l’a prouvé avec une belle liste de lieux à visiter. L’ancienne capitale du Japon saura conquérir votre cœur avec ses nombreux atouts : sa richesse historique, ses majestueux temples et sanctuaires, ses jardins zen qui permettent de se ressourcer. Cette destination vous permet de vous transporter dans l’aspect traditionnel et authentique de la culture japonaise. Il est temps pour vous de réaliser votre propre expérience !
🌸 Pour en découvrir davantage concernant d’autres régions dans ce riche pays, vous pouvez aussi lire notre article sur les lieux à ne pas manquer au Japon !